C'est arrivé un 27 aout
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C'est arrivé un 27 aout
27 août 1791 : Entrevue de Pillnitz
Le 27 août 1791, le roi de Prusse Frédéric-Guillaume II, l'empereur allemand Léopold II et l'Électeur de Saxe ont une entrevue à Pillnitz, en Saxe. À la suite de celle-ci, l'empereur exige des révolutionnaires français qu'ils rétablissent le roi de France dans la plénitude de ses droits. Depuis la fuite à Varennes, en effet, Louis XVI, beau-frère de l'empereur, avait été suspendu de ses droits.
27 août 1830 : Le crime mystérieux de Saint-Leu
Le 27 août 1830, au matin, stupeur au château de Saint-Leu, coquet manoir du Val d'Oise, au pied de la forêt de Montmorency ! Un valet découvre le propriétaire dans sa chambre, pendu à l'espagnolette de la fenêtre, les pieds touchant le sol.
Le vieil homme (74 ans) n'est autre que Monseigneur Henri Joseph de Bourbon-Condé, le père du malheureux duc d'Enghien, celui-là même qui fut fusillé à Vincennes sur ordre du Premier Consul Bonaparte. C'est l'une des plus grandes fortunes du royaume. C'est aussi un proche parent du roi Louis-Philippe 1er, porté sur le trône un mois plus tôt, à la faveur des Trois Glorieuses, comme du roi précédent, Charles X.
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L'affaire est conclue en août 1829 grâce à l'entremise de Talleyrand et dès le début de l'année suivante, Sophie Dawes est autorisée à se représenter aux Tuileries... Quelques mois plus tard, Charles X s'enfuit et le duc d'Orléans monte sur le trône.
À partir de ces faits, l'historien Pierre Cornut-Gentille suppose que la baronne aurait craint que le prince, sympathisant du roi déchu, ne refasse son testament. Craignant d'être déshéritée de même que le duc d'Aumale, elle l'aurait précipitamment étranglé !
Mais la plupart des autres historiens qui se sont penchés sur l'affaire avancent l'idée d'une stimulation sexuelle qui aurait mal tourné. Prise de panique et craignant qu'on ne découvre la nature de ses jeux avec le vieil homme, la baronne aurait maladroitement simulé un suicide.
C'est en définitive au duc d'Aumale qu'ira toute la fortune d'Henri Joseph de Bourbon-Condé et en particulier le château de Chantilly, aujourd'hui propriété de l'Institut de France (l'Académie française)
Le vieil homme (74 ans) n'est autre que Monseigneur Henri Joseph de Bourbon-Condé, le père du malheureux duc d'Enghien, celui-là même qui fut fusillé à Vincennes sur ordre du Premier Consul Bonaparte. C'est l'une des plus grandes fortunes du royaume. C'est aussi un proche parent du roi Louis-Philippe 1er, porté sur le trône un mois plus tôt, à la faveur des Trois Glorieuses, comme du roi précédent, Charles X.
- Crime ou suicide ?
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La police écarte assez vite la thèse du suicide, contredite par les témoignages et les indices matériels. Reste l'éventualité d'un crime, crime d'un rôdeur ou crime d'un proche... L'affaire fait jaser à la cour et dans les milieux informés. La suspicion plane sur la maîtresse anglaise de la victime, la baronne de Feuchères, née Sophie Dawes (40 ans). Le prince de Condé l'avait rencontrée vingt ans plus tôt lors de son exil à Londres et s'était consolé auprès d'elle de ses malheurs, dont la perte de son fils unique. Il la marie à un militaire naïf pour lequel il obtient le titre de baron. Quand le mari découvre la nature véritable des relations entre sa femme et le prince, il la quitte et celle-ci se voit - suprême déshonneur -interdite de paraître à la cour. Faute de mieux, elle s'établit avec son amant au château de Saint-Leu. Désireuse malgré tout de retrouver sa place à la cour des Tuileries, elle obtient le concours du vieux Talleyrand auquel elle promet une réconciliation avec le prince qui reproche à l'intrigant d'avoir trempé dans le meurtre de son fils. Elle fait par ailleurs une proposition séduisante au duc d'Orléans, qui n'est pas encore devenu Louis-Philippe 1er : le prince de Condé pourrait léguer son immense fortune au duc d'Aumale, son fils cadet ; elle-même se réservant 2 millions et quelques jolis domaines dont celui de Saint-Leu ! |
L'affaire est conclue en août 1829 grâce à l'entremise de Talleyrand et dès le début de l'année suivante, Sophie Dawes est autorisée à se représenter aux Tuileries... Quelques mois plus tard, Charles X s'enfuit et le duc d'Orléans monte sur le trône.
- Accident ou préméditation ?
À partir de ces faits, l'historien Pierre Cornut-Gentille suppose que la baronne aurait craint que le prince, sympathisant du roi déchu, ne refasse son testament. Craignant d'être déshéritée de même que le duc d'Aumale, elle l'aurait précipitamment étranglé !
Mais la plupart des autres historiens qui se sont penchés sur l'affaire avancent l'idée d'une stimulation sexuelle qui aurait mal tourné. Prise de panique et craignant qu'on ne découvre la nature de ses jeux avec le vieil homme, la baronne aurait maladroitement simulé un suicide.
C'est en définitive au duc d'Aumale qu'ira toute la fortune d'Henri Joseph de Bourbon-Condé et en particulier le château de Chantilly, aujourd'hui propriété de l'Institut de France (l'Académie française)
27 août 1859 : Du pétrole en Pennsylvanie !
Le 27 août 1859, du pétrole jaillit pour la première fois du sous-sol des États-Unis.
La découverte survient à point nommé, à un moment où les besoins d'éclairage n'arrivent plus à être satisfaits avec l'huile de baleine traditionnelle et le kérozène, un combustible extrait du charbon...
Dès le premier jour, avec une production de l'ordre de huit ou dix barils, Drake multiplie la production mondiale de pétrole par... deux ! Il s'ensuit une première ruée vers l'or noir. La région se couvre de derricks et procure la fortune à de nombreux audacieux.
Quand au «colonel» Drake, dépourvu du sens des affaires, il néglige de faire breveter son système de forage et sombre dans la pauvreté. Compatissants, les habitants de Titusville finiront par verser une pension à lui-même et à sa veuve.
La découverte survient à point nommé, à un moment où les besoins d'éclairage n'arrivent plus à être satisfaits avec l'huile de baleine traditionnelle et le kérozène, un combustible extrait du charbon...
- Ruée vers l'or noir
Le miracle se produit au nord-est du pays, en Pennsylvanie, au lieu-dit Old Creek («la mare d'huile» !), près deTitusville. Son auteur est un bourlingueur du nom d'Edwin L. Drake (39 ans). Il se fait abusivement appeler «colonel Drake». Ayant pratiqué tous les métiers y compris celui de conducteur de train, il s'établit avec sa famille à Titusville. Contre l'avis des experts, il a acquis la conviction qu'il pourrait extraire le pétrole du sous-sol par simple forage et s'est adjoint pour cela le concours d'un puisatier. Ensemble, ils ont creusé un puits grâce à un trépan suspendu à un câble et mis en mouvement par une machine à vapeur. Le précieux liquide a jailli lorsque le trépan a atteint 23 mètres de profondeur seulement. |
Quand au «colonel» Drake, dépourvu du sens des affaires, il néglige de faire breveter son système de forage et sombre dans la pauvreté. Compatissants, les habitants de Titusville finiront par verser une pension à lui-même et à sa veuve.
27 août 1928 : Pacte Briand-Kellog
Le 27 août 1928, à Paris, dans le salon de l'Horloge du ministère des Affaires étrangères, les représentants de quinze nations bientôt suivies par 48 autres (y compris l'Allemagne, le Japon et l'URSS) signent le pacte Briand-Kellogg par lequel ils renoncent solennellement à la guerre. Trois personnages président à la cérémonie : Aristide Briand, Frank Kellogg et Gustav Stresemann, en charge des affaires étrangères en France, aux États-Unis et en Allemagne. |
27 août 1979 : Assassinat de Lord Moutbatten
Lord Mountbatten photographiée par Allan Warren
Des terroristes de l'IRA font sauter le bateau de pêche sur lequel l'ancien vice-roi des Indes britanniques passe ses vacances, au large du port irlandais de Mullaghmore. La cible n'est pas choisie par hasard : membre de la famille royale britannique et donc apparenté aux grandes dynasties européennes, il incarne la grandeur de la Couronne britannique.
La situation est paradoxale si on se rappelle que son père a été victime de son origine allemande durant la Première Guerre mondiale : il a dû renoncer à sa charge de Premier Lord de la mer et angliciser son nom de Battenberg en Mountbatten. Désireux de venger l'affront fait à sa famille, son fils Louis récupèrera d'ailleurs cette charge en 1955...
Grand militaire et bon connaisseur de l'Asie, ce même Louis est nommé vice-roi des Indes le 1er janvier 1947, avec pour mission de négocier avec les maharadjas et le parti du Congrès l'indépendance de l'Inde. Le 15 août 1947, c'est chose faite. Il reprend alors sa carrière militaire tout en présidant diverses associations, dans le plus pur style de la noblesse britannique, jusqu'à ce jour tragique d'août 1979.
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