C'est arrivé un 26 aout
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C'est arrivé un 26 aout
- 26 août 1278 : Rodolphe de Habsbourg triomphe dans le Marchfeld
Le 26 août 1278, le roi de Bohême Ottokar II Premysl et Rodolphe 1er de Habsbourg s'affrontent dans le Marchfeld, une plaine qui s'étend de Vienne à la March, rivière frontalière entre l'Autriche et la Slovaquie actuelles (« L'un des plus grands champs de bataille d'Europe »).
Le roi de Bohême conteste à son ennemi le titre d'empereur du Saint Empire Romain Germanique qui lui a été accordé cinq ans plus tôt par la Diète allemande. Il refuse de restituer au nouvel empereur les États autrichiens qu'il s'est approprié et qui lui reviennent de droit.
Quelques années plus tôt, le 12 juillet 1260, Ottokar II avait repoussé au même endroit le roi de Hongrie Béla. Cette fois, c'est à son tour d'être battu au cours de ce qui restera comme la plus grande bataille de chevaliers qu'on ait jamais connue, avec plusieurs centaines de chevaliers caparaçonnés des deux côtés. C'est le début du prestigieux destin de la famille des Habsbourg, qui n'était au départ qu'une médiocre seigneurie alpine.
Dernière édition par Généadmin le Ven 26 Aoû - 16:03, édité 1 fois
26 août 1346 : Les archers anglais triomphent à Crécy
Le 26 août 1346, l'armée française est taillée en pièces à Crécy-en-Ponthieu, entre Amiens et l'embouchure de la Somme.
Le roi anglais Édouard III, prétendant à la couronne de France, a, six ans plus tôt, anéanti la flotte de son rival, Philippe VI de Valois, dans le port de L'Écluse, en Flandre.
Fort de ce premier succès, l'Anglais débarque en Normandie avec un millier de navires et 20.000 hommes. Il s'empare de Caen qu'il met au pillage.
Mais le roi de France Philippe VI de Valois ne tarde pas à mobiliser ses troupes. À la tête de 50.000 hommes, il va à la rencontre de l'assaillant. Édouard III remonte en direction des Flandres où il bénéficie d'appuis nombreux parmi les habitants des villes.
Le 24 août, l'armée anglaise, sous le commandement du roi Édouard III et de son fils, le futur Prince noir, alors à peine âgé de 15 ans, dresse ses tentes sur la rive droite de la Somme, en bordure de la forêt de Crécy-en-Ponthieu. Comme arrivent les Français en provenance d'Abbeville, les Anglais s'établissent sur une hauteur et creusent des fossés en prévision des assauts de la cavalerie ennemie.
Le choc survient au matin du samedi 26 août 1346.
Du fait de leur infériorité numérique, le roi Édouard III et son fils ne vont pas hésiter à bousculer les règles traditionnelles du combat.
Ce sont d'abord les arbalétriers génois du roi de France qui tirent leurs carreaux. Mais si l'on en croit la chronique, un orage survient, qui détend les cordes des arbalètes et celles-ci perdent une bonne partie de leur efficacité.
C'est au tour des archers anglais de tirer. Ceux-là ont pris soin de protéger leurs arcs dans des sacs pendant l'orage. De leur ligne située en hauteur, ils arrosent de traits les troupes françaises. Le roi anglais et ses chevaliers, en arrière, les laissent tirer sans discontinuer et ne se soucient pas de les déranger.
Les chevaliers français, quant à eux, constatant l'impuissance des arbalétriers génois, les bousculent sans ménagement pour monter eux-mêmes à l'assaut malgré le sol boueux. Ils se montrent sans égards pour leurs propres fantassins, qu'ils n'hésitent pas au besoin à combattre et à tuer ! Mais ces chevaliers se montrent aussi inefficaces. Ils montent à l'assaut des lignes ennemies avec le soleil dans les yeux et sont incapables de répliquer aux flèches des archers.
La journée durant, les coutiliers gallois s'en donnent à coeur joie. Ils coupent les jarrets des chevaux, désarçonnant et égorgeant les orgueilleux chevaliers, négligeant de les capturer et d'en tirer rançon.
De nombreux piétons et pas moins de 1500 chevaliers restent sur le terrain. Philippe VI lui-même se jette dans la mêlée avec une témérité inconséquente. Finalement, il s'enfuit piteusement avec quelques chevaliers et une quarantaine de sergents d'armes.
Malgré le désastre absolu éprouvé par l'armée française et le roi Philippe VI de Valois, les Anglais négligent de poursuivre leur avantage. Jugeant ses hommes trop peu nombreux pour poursuivre l'offensive, le roi Édouard III se contente d'installer ses troupes devant Calais.
- Sus aux Anglais
Le roi anglais Édouard III, prétendant à la couronne de France, a, six ans plus tôt, anéanti la flotte de son rival, Philippe VI de Valois, dans le port de L'Écluse, en Flandre.
Fort de ce premier succès, l'Anglais débarque en Normandie avec un millier de navires et 20.000 hommes. Il s'empare de Caen qu'il met au pillage.
Mais le roi de France Philippe VI de Valois ne tarde pas à mobiliser ses troupes. À la tête de 50.000 hommes, il va à la rencontre de l'assaillant. Édouard III remonte en direction des Flandres où il bénéficie d'appuis nombreux parmi les habitants des villes.
Le 24 août, l'armée anglaise, sous le commandement du roi Édouard III et de son fils, le futur Prince noir, alors à peine âgé de 15 ans, dresse ses tentes sur la rive droite de la Somme, en bordure de la forêt de Crécy-en-Ponthieu. Comme arrivent les Français en provenance d'Abbeville, les Anglais s'établissent sur une hauteur et creusent des fossés en prévision des assauts de la cavalerie ennemie.
Le choc survient au matin du samedi 26 août 1346.
- Une bataille aux accents modernes
Du fait de leur infériorité numérique, le roi Édouard III et son fils ne vont pas hésiter à bousculer les règles traditionnelles du combat.
Ce sont d'abord les arbalétriers génois du roi de France qui tirent leurs carreaux. Mais si l'on en croit la chronique, un orage survient, qui détend les cordes des arbalètes et celles-ci perdent une bonne partie de leur efficacité.
C'est au tour des archers anglais de tirer. Ceux-là ont pris soin de protéger leurs arcs dans des sacs pendant l'orage. De leur ligne située en hauteur, ils arrosent de traits les troupes françaises. Le roi anglais et ses chevaliers, en arrière, les laissent tirer sans discontinuer et ne se soucient pas de les déranger.
Les chevaliers français, quant à eux, constatant l'impuissance des arbalétriers génois, les bousculent sans ménagement pour monter eux-mêmes à l'assaut malgré le sol boueux. Ils se montrent sans égards pour leurs propres fantassins, qu'ils n'hésitent pas au besoin à combattre et à tuer ! Mais ces chevaliers se montrent aussi inefficaces. Ils montent à l'assaut des lignes ennemies avec le soleil dans les yeux et sont incapables de répliquer aux flèches des archers.
La journée durant, les coutiliers gallois s'en donnent à coeur joie. Ils coupent les jarrets des chevaux, désarçonnant et égorgeant les orgueilleux chevaliers, négligeant de les capturer et d'en tirer rançon.
De nombreux piétons et pas moins de 1500 chevaliers restent sur le terrain. Philippe VI lui-même se jette dans la mêlée avec une témérité inconséquente. Finalement, il s'enfuit piteusement avec quelques chevaliers et une quarantaine de sergents d'armes.
Malgré le désastre absolu éprouvé par l'armée française et le roi Philippe VI de Valois, les Anglais négligent de poursuivre leur avantage. Jugeant ses hommes trop peu nombreux pour poursuivre l'offensive, le roi Édouard III se contente d'installer ses troupes devant Calais.
Re: C'est arrivé un 26 aout
- 26 août 1648 : Journée des Barricades
Le 26 août 1648 restera connu à Paris comme la Journée des Barricades. La régente Anne d'Autriche et Mazarin arrêtent le Président Broussel. La Fronde parlementaire arrive à son point culminant. Elle veut profiter des difficultés qui assaillent les armées des frontières pour enlever un peu de pouvoir au roi et l'attribuer aux privilégiés.
Re: C'est arrivé un 26 aout
- 26 août 1776 : Cook appareille pour les mers du Sud
Le 26 août 1776, James Cook quitte le port de Plymouth à bord de l'Endeavour pour une longue et remarquable exploration des mers australes.
26 août 1789 Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen
Du 20 au 26 août 1789, à Versailles, l'Assemblée nationale constituante, qui s'est substituée aux états généraux, discute et vote le texte de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
(panneau sur bois du musée Carnavalet, Paris)
Tandis que débute la Révolution française, sous le regard bienveillant du reste de l'Europe, les députés veulent offrir au monde un texte qui condense leurs aspirations. Ils y réussissent d'une remarquable manière en s'inspirant des textes anglo-saxons.
Un siècle plus tôt, au cours de la «Glorieuse Révolution», les Anglais ont en effet jeté les bases de la démocratie parlementaire moderne en imposant à leurs souverains le Bill of Rights et l'Habeas Corpus. Et le 4 juillet 1776, les habitants des colonies anglaises d'Amérique ont proclamé leur indépendance dans une très belle Déclaration qui a énoncé pour la première fois le «droit au bonheur».
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen réalise la synthèse de ces textes et des idéaux politiques du «Siècle des Lumières». Elle s'applique à l'ensemble des êtres humains, hommes et femmes réunis, conformément au genre neutre du mot Hommedans la langue française.
Le texte ne fait référence à aucune religion ni aucun régime politique particulier. Il ne cite ni le christianisme ni le roi. Rédigé sous le règne de Louis XVI, trois ans avant sa chute, par des députés tous royalistes, il peut être considéré comme le testament de la monarchie... ou comme son acte de décès.
Le roi, qui s'oppose de toutes les façons possibles à l'Assemblée nationale, se résout à ratifier la Déclaration le 5 octobre, sous la pression de la foule accourue de Paris à Versailles et sur les instances de La Fayette.
Par sa clarté et sa précision, la Déclaration est un admirable chef-d'oeuvre de la langue française et un texte de droit exemplaire.
Le caractère universel et intemporel de la Déclaration est tout aussi remarquable que sa prestance littéraire. Le texte réussit le tour de force d'énoncer les droits de l'individu en faisant fi du régime politique (monarchie constitutionnelle ou république), de la religion (il se contente d'invoquer l'Être suprême et garantit la liberté religieuse de chacun) ainsi que des différences sexuelles. Il convient aussi à toutes les époques et à toutes les sociétés.
L'Article premier, le plus beau et le plus important, énonce : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.» En deux phrases tranchantes, il récuse les privilèges et porte en germe la condamnation de l'esclavage comme des ségrégations sexuelle, religieuse ou raciale.
Différents autres articles condamnent l'arbitraire, le totalitarisme et la tyrannie.
Parmi les articles de la Déclaration les plus fréquemment cités figure l'Article IX, qui énonce : «Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne sera pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi».
Cet article interdit de menotter un prévenu ou de le retenir en garde à vue sans motif sérieux. Deux siècles après sa rédaction, son application se fait attendre...
Ce «catéchisme national» en dix-sept articles est inscrit au préambule de la Constitution de la Ve République comme des précédentes.
(panneau sur bois du musée Carnavalet, Paris)
- L'accomplissement des «Lumières»
Tandis que débute la Révolution française, sous le regard bienveillant du reste de l'Europe, les députés veulent offrir au monde un texte qui condense leurs aspirations. Ils y réussissent d'une remarquable manière en s'inspirant des textes anglo-saxons.
Un siècle plus tôt, au cours de la «Glorieuse Révolution», les Anglais ont en effet jeté les bases de la démocratie parlementaire moderne en imposant à leurs souverains le Bill of Rights et l'Habeas Corpus. Et le 4 juillet 1776, les habitants des colonies anglaises d'Amérique ont proclamé leur indépendance dans une très belle Déclaration qui a énoncé pour la première fois le «droit au bonheur».
La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen réalise la synthèse de ces textes et des idéaux politiques du «Siècle des Lumières». Elle s'applique à l'ensemble des êtres humains, hommes et femmes réunis, conformément au genre neutre du mot Hommedans la langue française.
Le texte ne fait référence à aucune religion ni aucun régime politique particulier. Il ne cite ni le christianisme ni le roi. Rédigé sous le règne de Louis XVI, trois ans avant sa chute, par des députés tous royalistes, il peut être considéré comme le testament de la monarchie... ou comme son acte de décès.
Le roi, qui s'oppose de toutes les façons possibles à l'Assemblée nationale, se résout à ratifier la Déclaration le 5 octobre, sous la pression de la foule accourue de Paris à Versailles et sur les instances de La Fayette.
- Une déclaration d'application universelle
Par sa clarté et sa précision, la Déclaration est un admirable chef-d'oeuvre de la langue française et un texte de droit exemplaire.
Le caractère universel et intemporel de la Déclaration est tout aussi remarquable que sa prestance littéraire. Le texte réussit le tour de force d'énoncer les droits de l'individu en faisant fi du régime politique (monarchie constitutionnelle ou république), de la religion (il se contente d'invoquer l'Être suprême et garantit la liberté religieuse de chacun) ainsi que des différences sexuelles. Il convient aussi à toutes les époques et à toutes les sociétés.
L'Article premier, le plus beau et le plus important, énonce : «Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune.» En deux phrases tranchantes, il récuse les privilèges et porte en germe la condamnation de l'esclavage comme des ségrégations sexuelle, religieuse ou raciale.
Différents autres articles condamnent l'arbitraire, le totalitarisme et la tyrannie.
- Présumé innocent
Parmi les articles de la Déclaration les plus fréquemment cités figure l'Article IX, qui énonce : «Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne sera pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi».
Cet article interdit de menotter un prévenu ou de le retenir en garde à vue sans motif sérieux. Deux siècles après sa rédaction, son application se fait attendre...
Ce «catéchisme national» en dix-sept articles est inscrit au préambule de la Constitution de la Ve République comme des précédentes.
Re: C'est arrivé un 26 aout
26 août 1966 : Le chef des Frères musulmans pendu
Le 26 août 1966, le président ou raïs égyptien Nasser fait pendre Saïd Qutb, l'un des chefs des Frères musulmans.
Précurseur des mouvements islamistes de la fin du XXe siècle, le mouvement des Frères musulmans est fondé en 1928 par un instituteur du nom de Hassan Al-Banna en vue d'instaurer en Égypte et dans les autres États arabes un régime théocratique fondé sur le Coran et la shari'a (la loi islamique). Leur mot d'ordre : « Le Coran est notre Constitution » !
Les Frères musulmans sont accusés de diverses actions criminelles, y compris l'assassinat d'un Premier ministre égyptien en 1948. L'année suivante, leur chef Hassan Al-Banna est lui-même assassiné, peut-être à l'instigation du gouvernement. Le mouvement, qui recrute dans les milieux populaires, entre en concurrence avec le régime nationaliste, panarabe et socialiste de Nasser. Il s'ensuit une vague de répression qui culmine avec l'exécution de Saïd Qutb en 1966.
Le successeur de Nasser, Sadate, qui a lui-même appartenu aux Frères musulmans dans sa jeunesse, est assassiné le 6 octobre 1981 par des dissidents du mouvement qui voulaient punir le raïs pour avoir fait la paix avec Israël.
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