Généami
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Forum Généactif
Rechercher
 
 

Résultats par :
 


Rechercher Recherche avancée

Derniers sujets
» Yonne (89)
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeJeu 3 Nov - 11:30 par sophie

» Besoin d'aide à la lecture
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeLun 31 Oct - 7:52 par Généadmin

» La généalogie de Tintin
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeMer 26 Oct - 10:24 par Généadmin

» Spécialités Charentaises
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeMer 26 Oct - 10:16 par Généadmin

» Bonjour, bonsoir
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeSam 22 Oct - 12:53 par Fanny

» besoin aide au maroc
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeJeu 20 Oct - 6:28 par glaglassdu91

» On ne croise pas le Pape tous les jours...
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeLun 17 Oct - 13:16 par Généadmin

» Les archives Genevoises sur internet
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeVen 14 Oct - 13:21 par Généadmin

» Véteau et Martin, les derniers charentais guillotinés
Le coup de Jarnac I_icon_minitimeMar 11 Oct - 6:43 par Généadmin

Liens amis

   
 




Genealogie


Histoire-Généalogie, la vie et la mémoire des hommes






Juillet 2024
LunMarMerJeuVenSamDim
1234567
891011121314
15161718192021
22232425262728
293031    

Calendrier Calendrier

-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Le coup de Jarnac

Aller en bas

Le coup de Jarnac Empty Le coup de Jarnac

Message par Généadmin Lun 3 Oct - 17:46

Le coup de Jarnac:
Un coup de Jarnac est un coup violent, habile et imprévu. Il a pris une connotation de coup déloyal ou pernicieux, qui n'existait pas à l'origine. Dans son sens premier et d’escrime, il s’agit d’un coup à l’arrière du genou ou de la cuisse, rendu célèbre par Gui Chabot de Jarnac, qui le porta lors d'un duel en 1547.

Guy de Jarnac et le duel de 1547

Le coup de Jarnac Coup_d10

Guy Chabot de Saint-Gelais, futur deuxième baron de Jarnac, s’était marié en mars 1540 à Louise de Pisseleu, sœur de la duchesse d’Étampes, maîtresse de Francois Ier. Le dauphin, le futur Henri II, avait fait courir le bruit, à l’instigation sans doute de sa maîtresse Diane de Poitiers, que Chabot devait à sa belle-mère, Magdelaine de Puyguyon, seconde épouse de son père, le baron Charles Chabot, des faveurs de toutes sortes.
La duchesse d’Étampes, outragée, demanda à son royal amant justice de ces bruits calomnieux, et Francois Ier ne put qu’accéder à sa demande. Le coupable, le dauphin, craignait la colère de son père, et ce fut François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie, ami du dauphin et redoutable bretteur, qui se dévoua pour dire que c’était lui l’auteur de ces bruits, et qu’il n’avait d’ailleurs fait que répéter ce que Guy Chabot lui avait dit.
Chabot ne put, à son tour, que demander au roi la permission de venger son honneur, mais Francois Ier la refusa toute sa vie, bien conscient qu’il ne s’agissait là que de « querelles de femmes jalouses ».
En 1547, à l’avènement d'Henri II, Chabot renouvela sa demande, qui fut alors accueillie favorablement. Mais la réputation de La Châtaigneraie en tant qu’escrimeur était telle que Chabot prit dans l’intervalle des leçons avec un spadassin italien qui lui enseigna un coup de revers inconnu jusque-là. Jarnac n’est donc pas l’inventeur du coup qui porte son nom. Ce maître d’escrime avait également prévu d’exploiter une faiblesse de La Châtaigneraie : une vieille blessure reçue au genou, en choisissant une arme lourde, l’épée à deux mains, afin de le fatiguer, et de le ralentir dans ses déplacements.

Le coup de Jarnac Le_cou10

Le duel eut lieu le 10 juillet 1547, sur l’esplanade du château de Saint-Germain-en-Laye. Le début de la rencontre fut en faveur de La Châtaigneraie, grand favori, jusqu’au moment où Chabot put placer ce coup de revers, qui fendit le jarret de son adversaire. Le coup était régulier et, à la surprise générale, Chabot fut déclaré vainqueur.
On dit que La Châtaigneraie, s’attendant à remporter facilement le duel, avait prévu de donner un superbe repas le jour même du duel. Humilié de cette défaite, il arracha le soir venu les pansements de sa blessure et il mourut d'hémorragie dans la nuit.

Evolution de l'expression:

L’expression devint bientôt synonyme d’habileté. Cependant, elle prit à partir du Dictionnaire de Trévoux (fin du XVIIIe siècle) un sens péjoratif qu’elle a encore parfois aujourd’hui. Émile Littré rétablit l'acception d’origine, un coup habile et fort loyal :
« Gui de Chabot Jarnac, dans un duel, le 10 juillet 1547, fendit d’un revers de son épée le jarret à son adversaire François de Vivonne, seigneur de La Châtaigneraie. Ce coup fut trouvé très habile et fournit une expression proverbiale, qui a pris un sens odieux ; mais c’est un tort de l’usage, car le coup de Jarnac n’eut rien que de loyal, et le duel se passa dans toutes les règles de l’honneur. À la suite de cela, un jarnac s’est dit aussi pour un poignard. »

Source: Wikipedia
Généadmin
Généadmin
Admin

Messages : 637
Date d'inscription : 25/07/2011
Age : 63
Localisation : Jarnac

https://geneactif.forumactif.fr

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum