S'il te plait, raconte moi une histoire
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Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Qui
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Pourquoi 

Registre en ligne de Joinville (52), 1710
"Aujourd'hui vingt quatrième janvier
est mort un garçon paraissant âgé
de 14 ans dont le père la mère le
(nous sont inconnus)
nom et le pays qui moutur subitement
en passant cette paroisse et fut
enterré le mesme jour au cimetière
de ce lieu...."
Qui était-il?
D'où venait-il?
Où allait-il?
Pourquoi est-il mort?




Registre en ligne de Joinville (52), 1710
"Aujourd'hui vingt quatrième janvier
est mort un garçon paraissant âgé
de 14 ans dont le père la mère le
(nous sont inconnus)
nom et le pays qui moutur subitement
en passant cette paroisse et fut
enterré le mesme jour au cimetière
de ce lieu...."
Qui était-il?
D'où venait-il?
Où allait-il?
Pourquoi est-il mort?
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Hou! La Vilaine 
1761 - Andouillé (53)
Baptême d’un enfant né du « commerce criminel »
entre un servante et son maître

BMS 1760-1771 page 39/346
(Sur la page précédente, le même acte a d’abord été écrit (sous une forme plus simple) puis cancellé (rayé).)
Aujourd’huy quatorzieme jour de may mil
sept cens soixante un nous vicaire soussigné
avons baptisé un garçon né d’hier de Jeanne Guesdon
servante demeurante chez François Doîneau
closier au village de Vaugeois en cette paroisse et ce
suivant le rapport de Michelle Besier sage-femme
epouse de René Loublié closier demeurant en ce bourg laquelle
a déclaré ne sçavoir signer. Est intervenu à la
cérémonie de bapteme ledit François Doîneau lequel
nous a prié de l’établir comme père dudit enfant
nous declarant en presence de Claude Portais maître
d’ecolle dans ce bourg et Henry Vinoux vallet de maître
de Caradeuc, de Pierre Hubert sacristain en cette eglise
et de Renée Le Mercier tous de cette paroisse soussignés
avec ledit Doîneau, que cet enfant luy appartenoit
etant le fruit du commerce criminel qu’il a eu avec
ladite Jeanne Gesdon sa servante depuis l’espace d’un
an et demy ou environ. Ledit enfant a été nommé Henry
René par ledit Henry Vinoux et la ladite Renée Le Mercier
ses parain et maraine. Rayé un mot nul.
Signatures :
François Doineau, Portais, Renée Lemercier, Pierre Hubert, Henry Vinous, Langlois pretre

1761 - Andouillé (53)
Baptême d’un enfant né du « commerce criminel »
entre un servante et son maître

BMS 1760-1771 page 39/346
(Sur la page précédente, le même acte a d’abord été écrit (sous une forme plus simple) puis cancellé (rayé).)
Aujourd’huy quatorzieme jour de may mil
sept cens soixante un nous vicaire soussigné
avons baptisé un garçon né d’hier de Jeanne Guesdon
servante demeurante chez François Doîneau
closier au village de Vaugeois en cette paroisse et ce
suivant le rapport de Michelle Besier sage-femme
epouse de René Loublié closier demeurant en ce bourg laquelle
a déclaré ne sçavoir signer. Est intervenu à la
cérémonie de bapteme ledit François Doîneau lequel
nous a prié de l’établir comme père dudit enfant
nous declarant en presence de Claude Portais maître
d’ecolle dans ce bourg et Henry Vinoux vallet de maître
de Caradeuc, de Pierre Hubert sacristain en cette eglise
et de Renée Le Mercier tous de cette paroisse soussignés
avec ledit Doîneau, que cet enfant luy appartenoit
etant le fruit du commerce criminel qu’il a eu avec
ladite Jeanne Gesdon sa servante depuis l’espace d’un
an et demy ou environ. Ledit enfant a été nommé Henry
René par ledit Henry Vinoux et la ladite Renée Le Mercier
ses parain et maraine. Rayé un mot nul.
Signatures :
François Doineau, Portais, Renée Lemercier, Pierre Hubert, Henry Vinous, Langlois pretre
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Enfants Siamois 
1786 - Saint-Mars-sur-Colmont (53)
Un enfant ondoyé (*) à la maison jumeau avec une tête

AD BMS. 1777-1787 (vue 150/156)
(page gauche)
Le vingt quatrieme jour de juillet mil sept cent quatre vingt six
est né un enfant du legitime mariage de René Laire et Perrinne Sonnet
son epouse, mariés en cette église il y a environ quatorze ans demeurant
au village des Gourfaux ondoyé à la maison par Mtre Jean Baptiste
Berthé maître chirurgien demeurant à Oisseau, au terme de sept
mois ; jumeau, enfant double, ayant deux corps bien distincts, se tenant
intimement unis à partir depuis l'implantation du cordon par la
partie antérieure de leur poitrine, ayant leur col confondu absolument
ensemble et ayant chacun leurs vertebres cervicales et se terminant
par une tête seule, dont la figure est située sur le côté, c'est à dire
sur l'épaule de l'un et sur celle de l'autre, la figure très bien formée
excepté la levre inferieure adherente avec le bout de la langue
qui contraint la levre inférieure de rentrer dans la bouche ; portant
six dents très bien distinctes et compactes autant que l'âge peut le
permettre ; tout le front jusques aux sourcils recouvert de poil
extremement long, la fontanelle supérieure de la tête de la
structure ordinaire, la fontanelle postérieure un peu plus elevée
à raison de la grandeur de l'os occipital qui est beaucoup plus
large et extremement plat, aux deux angles superieurs de l'os
occipital se trouvent deux grosseurs qui paroissent être le derrière
de chaque tête, et à l'extremité inferieure de l'os occipital, il y a
deux petites appendices charnües qui paroissent être la reunion
de deux oreilles, le sujet au surplus ayant chacun deux bras
chacun deux jambes et deux cuisses on ne peut mieux conformés
(page droite)
toutes les extremités tant superieures qu'inferieures sont
absolument egales tant en longeur (sic) qu'en grosseur n'ayant
qu'un même ombilic ; ainsi que chacun leur bassin qui se trouve
pour lors divisé et ayant chacun leur sexe féminin bien distinct
et les extremités inferieures on ne peut mieux conformées. A été
inhumé au cimetierre de ce lieu par nous vicaire soussigné
en presence de maître Jean Garnier curé, de maître Julien Benoist
Le Chat vicaire, de Julien Durand cordonier, de Pierre Nourry, de François
Guiard, de Pierre Seigneur, et du pere qui tous ont signé avec nous
excepté le pere.
Signatures: Julien Durand, Pierre Seigneur, P. Noury, J. Garnier, J.B. Le Chat, vicaire, F. Guiard, B. Berthe, curé de Saint Mars, Benoist vicaire

1786 - Saint-Mars-sur-Colmont (53)
Un enfant ondoyé (*) à la maison jumeau avec une tête


AD BMS. 1777-1787 (vue 150/156)
(page gauche)
Le vingt quatrieme jour de juillet mil sept cent quatre vingt six
est né un enfant du legitime mariage de René Laire et Perrinne Sonnet
son epouse, mariés en cette église il y a environ quatorze ans demeurant
au village des Gourfaux ondoyé à la maison par Mtre Jean Baptiste
Berthé maître chirurgien demeurant à Oisseau, au terme de sept
mois ; jumeau, enfant double, ayant deux corps bien distincts, se tenant
intimement unis à partir depuis l'implantation du cordon par la
partie antérieure de leur poitrine, ayant leur col confondu absolument
ensemble et ayant chacun leurs vertebres cervicales et se terminant
par une tête seule, dont la figure est située sur le côté, c'est à dire
sur l'épaule de l'un et sur celle de l'autre, la figure très bien formée
excepté la levre inferieure adherente avec le bout de la langue
qui contraint la levre inférieure de rentrer dans la bouche ; portant
six dents très bien distinctes et compactes autant que l'âge peut le
permettre ; tout le front jusques aux sourcils recouvert de poil
extremement long, la fontanelle supérieure de la tête de la
structure ordinaire, la fontanelle postérieure un peu plus elevée
à raison de la grandeur de l'os occipital qui est beaucoup plus
large et extremement plat, aux deux angles superieurs de l'os
occipital se trouvent deux grosseurs qui paroissent être le derrière
de chaque tête, et à l'extremité inferieure de l'os occipital, il y a
deux petites appendices charnües qui paroissent être la reunion
de deux oreilles, le sujet au surplus ayant chacun deux bras
chacun deux jambes et deux cuisses on ne peut mieux conformés
(page droite)
toutes les extremités tant superieures qu'inferieures sont
absolument egales tant en longeur (sic) qu'en grosseur n'ayant
qu'un même ombilic ; ainsi que chacun leur bassin qui se trouve
pour lors divisé et ayant chacun leur sexe féminin bien distinct
et les extremités inferieures on ne peut mieux conformées. A été
inhumé au cimetierre de ce lieu par nous vicaire soussigné
en presence de maître Jean Garnier curé, de maître Julien Benoist
Le Chat vicaire, de Julien Durand cordonier, de Pierre Nourry, de François
Guiard, de Pierre Seigneur, et du pere qui tous ont signé avec nous
excepté le pere.
Signatures: Julien Durand, Pierre Seigneur, P. Noury, J. Garnier, J.B. Le Chat, vicaire, F. Guiard, B. Berthe, curé de Saint Mars, Benoist vicaire
(*) L'ondoiement est une cérémonie simplifiée du baptême utilisée en cas de risque imminent de décès (mention d'enfant ondoyé dans les anciens registres paroissiaux) et qui se limite à verser de l’eau sur la tête de la personne en prononçant les paroles sacramentelles : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». (Wikipedia)
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Relevé sur le site de normale sup.org
ça s'invente pas
Qui n'a jamais été émerveillé de savoir que son arrière-arrière-grand-père a épousé la fille du préfet de Paris sous Napoléon ? En se plongeant ainsi dans son arbre généalogique, on découvre le glorieux passé de sa famille.
En réalité, il en est de même chez les lapins, à ceci près qu'en généalogie lapinotique, l'échelle de temps est différente. Là où l'Homme compte 18 ans, le lapin compte 18 semaines, ce qui entraîne la cohabitation de plus de 18 générations à la fois, donc une certaine continuité générationnelle (au regard du faible taux de mortalité). Ceci fait que l'arbre généalogique existe matériellement, à l'état vivant. Donc, le lapin dispose d'un accès immédiat à l'information généalogique, qu'il peut, de surcroît, modifier à volonté...
ça s'invente pas

Généalogie Lapinotique 

Qui n'a jamais été émerveillé de savoir que son arrière-arrière-grand-père a épousé la fille du préfet de Paris sous Napoléon ? En se plongeant ainsi dans son arbre généalogique, on découvre le glorieux passé de sa famille.
En réalité, il en est de même chez les lapins, à ceci près qu'en généalogie lapinotique, l'échelle de temps est différente. Là où l'Homme compte 18 ans, le lapin compte 18 semaines, ce qui entraîne la cohabitation de plus de 18 générations à la fois, donc une certaine continuité générationnelle (au regard du faible taux de mortalité). Ceci fait que l'arbre généalogique existe matériellement, à l'état vivant. Donc, le lapin dispose d'un accès immédiat à l'information généalogique, qu'il peut, de surcroît, modifier à volonté...
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Joce.F284 a écrit:Grillé le juge !
Et pas doué le curé...
Source Registre paroissial de La Fouillouse - AD de la Loire
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Guerre de religions


Régistre en ligne des sépultures de Brignoles (83), 1610


Régistre en ligne des sépultures de Brignoles (83), 1610
" Le 10 avril 1610, dimanche de Quasimodo,
sur les dix heures avant minuit, le Don
Prieur de la Chartreuse de Mont Rieu (Montrieux), appelé
Don Durand, fut tué et assassiné dans son
lit par le vicaire de Meunes (Méousnes?) messire Louis
Nègre, en compagnie de deux autres du dit
lieu. Ils lui mirent premièrement
une corde au col pour l'étrangler secrètement,
mais ne pouvant, ils l'achevèrent de tuer à
coups de poignards car il en reçut 25 ou 30
coups. Et cestoit le jour suivant qui devoit
partir pour aller au Chapître Général de la Grande Chartreuse à Grenoble.
Monsieur
le Lieutenant de cette ville fit
l'information du dit assassin."
Lu sur le site de Méounes-les-Montrieux:
En 1536 le couvent fut pillé une première fois par les troupes du connétable de Bourbon et investi en 1578 par une vingtaine de bandits, à la tête desquels officiait une femme, Isabelle Florence, surnommée « la mourre » et qui furent sévèrement condamnés à Saint-Maximin. Quelques années plus tard une nouvelle guerre opposa les dirigeants de la commune et les moines. Elle se termina par l'assassinat du père prieur, Pierre Durand. L'auteur de ce crime, Louis Nègre et ses comparses furent condamnés par la Cour à faire amende honorable devant l'église Saint-Sauveur d'Aix, en chemise, pieds nus, à genoux, tenant une torche allumée et à avoir les bras, les jambes et les reins brisés pour être ensuite jetés aux ordures.
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Joce.F284 a écrit:Mon ancêtre est tombé sur la tête !Mr Jean Baptiste Paret notaire royal à St Maurice en
Hélas pour lui au sens propre du terme...et il en est mort...
AD de la Loire - Registre paroissial de St Rambert
Gourgois qui mourut hier s'estant cassé la teste ...
par une chute de son cheval à la porte de cette ville
par laquelle il a esté privé de l'uzage de tous ses sens
ayant reçu les sacrements de l'extrême
onction a etté enterré dans le cimetière de St Rambert
ce premier juillet mil six cent nonante neuf en
présence de Mr Laurent Rudel notaire royal son beau
père de Mr Anthoine Rudel greffier son beau frère
qui ont signé
Dernière édition par Généadmin le Dim 25 Sep - 16:12, édité 1 fois
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Acte de mariage pas banal : boire ou écrire… 
Citation: « Le mariage vient de l’amour comme le vinaigre du vin. » (Lord Byron)

Citation: « Le mariage vient de l’amour comme le vinaigre du vin. » (Lord Byron)
Le 24 septembre 1691 à Beillé (aujourd’hui en Sarthe), le curé MARTIGNÉ est absent, ou indisposé. C’est donc son vicaire PECNARD qui officie. Il va célébrer le mariage d’entre Claude MÉSANGEAU et Marie BOCHÉ.
Le vicaire connaît les formules et d’habitude sait manier la plume, de manière certes moins soignée que le bon curé ; mais ce jour-là, non, décidément ça ne va pas.
Jugez par vous même de l’état du vicaire PECNARD, indisposé lui aussi ? Ou peut-être un peu… éméché ?
Et si vous êtes téméraires (et avez l’esprit clair


AM MÉSANGEAU Claude BOCHÉ Marie, 1691, Beillé - BMS 1669-1699 - 1Mi 1107 R1 - Vue 135 |

Remarquez, outre l’écriture perturbée, que le vicaire réussit dans la même phrase à orthographier de deux manières différentes le nom de la mariée. Bon, à la décharge du brave homme, nous avons sous les yeux un acte de mariage de la fin du XVIIe siècle relativement complet, filiatif et qui mentionne même un oncle de l’épouse, et (a priori) deux frères de l’époux ; ce qui n’est pas toujours le cas et satisfait donc le généalogiste.
Admirez enfin les nombreuses signatures, avec chacune ses petites arabesques (qu’on appelle « ruches »), ici plus ou moins esthétiques. Les convives eux aussi avaient peut-être commencé à fêter la noce avant la cérémonie.
La signature du vicaire, bizarrement assurée, apparaît en bas à gauche de la page du registre.
Par ces deux aspects, graphie et signature, cet acte de mariage dénote et saute immédiatement aux yeux lorsqu’on parcourt les pages de ce registre BMS de Beillé.
Transcription de l’acte de mariage
1 Le vingt et quatre septembre audit an après les
2 publications faictes entre les parties cy après dénommées
3 mariage d’entre claude mesangeau et de Marie Boché
4 aux quels il ne sest trouvé aucun empeschement
5 ledit Mesangeau fils de pierre Mesangeau et
6 Julianne Rousseau ses peres et meres
7 ledit claude mesangeau assisté de
8 de honneste homme pierre mesangeau et
9 Julian et Jacques les mesangeaux et —
10 marie Bauché assistée de claude Boché et de
11 marie bussonnier ses peres et meres et de son oncle
12 René bussonnier les parties cy dessus
13 ont declaré ne scavoir signer
14 a la reserve de ceux qui ont
15 signé avec nous
Source:

Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
L'état civil de Troyes est en ligne,
ils ont même anticipés les futurs mariages, naissances et décès

ils ont même anticipés les futurs mariages, naissances et décès


Dernière édition par Généadmin le Dim 25 Sep - 16:12, édité 1 fois
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
9 Français sur 10 descendent de Charlemagne 

Une estimation basée sur des statistiques, mais comment la vérifier ?
Selon les estimations d’historiens et de généalogistes, tous les Français de souche descendraient de Charlemagne ! Mais comment une telle affirmation, alors qu’il est impossible de trouver des preuves de filiation ? Il s’agit en fait d’une estimation basée sur un simple calcul arithmétique.

Combien pensez-vous avoir d’ancêtres ayant vécu à l’époque de Charlemagne ? Vous avez deux parents, quatre grand-parents, huit arrière-grands-parents, et ainsi de suite.
Comptons entre 40 et 45 générations d’ancêtres pour remonter jusqu’à l’époque de Charlemagne (autour de l’an 800) et on arrive à un nombre d’incroyable : vous auriez de 1000 milliards à 35 000 milliards d’ancêtres contemporains de l’empereur !
Ce chiffre n’est bien sûr que théorique. Il faut prendre en compte l’implexe généalogique. Vous n’avez pas 35 000 milliards d’ancêtres différents. Vos aïeux se sont unis avec des cousins parfois très éloignés : des ancêtres communs apparaissent donc plusieurs fois dans votre généalogie.
Les historiens estiment qu’en l’an 800, la population de l’actuelle France tournait autour de 8 millions d’habitants, une dizaine de millions peut-être si on y inclut les zones frontalières (1). La population de la planète, quant à elle, dépassait à peine les 220 millions d’habitants.
Ce qui peut laisser penser que chaque Français d’aujourd’hui descend plus ou moins de chacun de ces 8 millions de Français de l’époque de Charlemagne, et descend donc certainement de l’empereur également, par le jeu des brassages de populations de génération en génération.
(1) Contrairement à ce que l’on a tendance à penser, Charlemagne n’était pas spécialement français (même si cette notion d’appartenance nationale n’existait bien sûr pas à l’époque). Il était Franc, et serait probablement né à proximité de l’actuelle ville de Liège en Belgique.
Source: Notre Temps
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Acte de bravoure collectif mais fatal 

Le 26 mai 1766 au Fay (Saône-et-Loire) deux maçons, Jean et Anne TOTE, de Clermond, meurent noyés lors de l'éboulement d'un nouveau puit.
Deux autres personnes, Jean MARTINET, avec qui j'ai une relation de cousinage, et Jean Baptiste PERNIN, sont morts noyés, lors de ce même éboulement, en tentant de sauver les frères TOTE.
Jean MARTINET, victime de ce dramatique accident, était un simple laboureur.
Comme quoi la généalogie n'est pas seulement intéressante pour les nobles ou notables que l'on peut être amené à trouver dans nos ascendants.
Elle l'est aussi, et je dirai même surtout, pour tous ces anonymes, ces sans-grades, qui peuvent être capables des plus grands actes d'héroïsme, et qui constituent la grande partie de nos ascendants.
Les quatres actes de sépulture :

Source: http://jlmgenealogie.fr

Source: http://jlmgenealogie.fr
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Une naissance "mouvementée" à Saint Romain d’Urphé 20 Prairial an II

Saint-Romain-d'Urfé (Loire)
AD NMD 1793 à 1796 vue 22/110

Cliquez pour agrandir l'image

Saint-Romain-d'Urfé (Loire)
AD NMD 1793 à 1796 vue 22/110

Cliquez pour agrandir l'image
Aujourd’hui 20 prairial de l’an II de la République française une et indivisible, à la réquisition du citoyen Claude Philippon agent national de la commune de Romain durphé qui nous a dit que la citoyenne Jeanne Balerain fille cuisinière dans le temps à Benoit Guillot ci-devant curé de la commune de Romain durphé laquelle Jeanne Barlerain fille à jacques Barlerain et à Jacqueline Vallas demeurante actuellement chè son père au lieu de labouré commune de Montmarat ,que la dite Barlerain venant de chès elle allant à la commune de Romain durphé a été rencontrée par differentes femmes de la dite commune dans un pré proche le village de Peurière ,que les femmes s’étant approché d’elle, l’entendant plaindre, l’ont trouvée en travail d’enfant et qu’elle a effectivement accouché sur quoi nous juge de paix du canton de montmarat ci-devant St Just en Chevalet, nous sommes transporté assisté de notre greffier avec le dit philipon au lieu de la Roche commune de romain durphé chè le nommé jean gardette cultivateur où étoit la dite jeanne Barlerain et nous adressant à elle nous lui avons demandé si elle avoit fait une déclaration elle nous a répondu que non et qu’elle étoit sur le point de la faire, mais qu’elle ne croyoit pas ses couches si proches et de suite nous a requis de la recevoir elle nous a en conséquence déclaré quelle étoit enceinte des faits et œuvres de Joseph Bouclon ci-devant prêtre de la commune de romain durphé contre lequel elle fait toutes ses réserves tant pour ses dommages et interêts que pour ceux de son enfant de droit, nous a déclaré de plus quelle entendoit nourrir son enfant, nous lui avons demandé à ce qu’il nous soit représenté ,elle a dit que dans ce moment cy il avoit été déposé chès le citoyen Jean George secrétaire de la commune de Romain durphé et de suite nous avons dépéché auprès de lui, afin que le citoyen georges nous fasse représenter l’enfant , qui de suite s’est rendu à notre invitation avec la citoyenne marguerite muron qui était porteuse de l’enfant, qui ayant été présenté à la mère la reconnu, d’après quoi nous avons reconnu que sétait une fille, les traits assez réguliers, visage rond,beau tein ,nez épaté, bouche moyenne, yeux gris, cheveux noirs ,enveloppée d’un drapeau fil et d’un lange en laine,la tête couverte d’un bonnet d’indienne à petits carreaux la dite jeanne Barlerain a persisté d’après la lecture du présent,dans tout ce qu’il contient et a affirmé ses déclarations sincères et véritables dont et du tout nous avons rédigé le présent procès verbal pour servir et valoir ce que de raison et duquel sera remis copie au citoyen antoine Mairu officier public de la dite commune de Romain durphé et avons signé avec notre greffier et les citoyens George et philipon et le dit jean gardette ayant été sommé de le faire a déclaré ne le savoir ainsi que la citoyenne jeanne Barlerin, fait et rédigé les jour,mois et an que dessus en la maison du sus dit jean gardette et en présence des sus dits dénommes signé à la minutte du rolle philipon,george et messire greffier enregistré à montmarat le vingt prairial deuxieme année Reçu vingt sous signé laulannier,collationné conforme à l’original messire greffier .je officier public ai donné à la fille de jeanne Barlerain le prénom de JULIE .
Source: http://www.loiregenealogie.org
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Registre mais aussi journal

François GRANGIER, curé de la paroisse de Saint-Haon-le-Vieux au début du XVIIè siècle, a laissé des registres témoignant de façon très imagée de la vie du village.
En voici 2 extraits :
« Le dimanche après la messe fête de Marie d’Août 1615, il s’est fait bataille sur la place publique car ceux d’Ambierle ont voulu faire les mauvais.
Toutefois, ils ont bien été repoussés, le vicaire Messire Symon GRYVEL s’était emparé du gros bâton de la Croix avec lequel il faisait beaucoup de chemin. Il y en eut des blessés de part et d’autre. Néanmoins incontinent remis, personne ne s’est plaint à la justice ».
***************************
« En 1612, le mardi jour de St Jean et St Paul, a été épousé Jean FORIAT en secondes noces avec une grande et grosse Benoîte qui avait demeuré chez Monsieur GACON, elle est fort nigre (de teint très mat), toutefois elle est de belle stature.
Ils nous ont fait célébrer une messe pour les défunts et nous ont donné à dîner.
La plus grande incommodité leur a été que les enfants de la ville leur ont mis leur pleine porte de \"censuré\", chose fort indécente à cause de leur festin ».
Source: http://www.loiregenealogie.org
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Joce.F284 a écrit:Baptême ou concours de signatures ?
Juste pour le visuel...
Source : Registre paroissial de La Tour en Jarez (Loire)
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Citations bibliques 
Trouvé dans les registres paroissiaux du village de Cornimont, au coeur des montagnes vosgiennes, ces 2 citations bibliques, ainsi que ce dessin.

La première citation se trouve à la fin du registre des Sépultures de l'année 1766. Elle est accompagnée d'un dessin. Elle est en latin, alors que le reste du registre est bien en français.
"Sublevabis de corruptione vitam meam
Domine Deus meus
Jonæ Cap.II V.7"
Il s'agit d'une citation issue de l'Ancien Testament, plus précisément du Livre de Jonas, Chapitres II, Verset 7. Oui, c'est bien le même Jonas que celui qui finit dans le ventre d'une baleine. D'ailleurs, la citation provient du moment où Jonas, dans le ventre de sa baleine, envoie une prière à Dieu. Dans la Bible en français, elle est traduite ainsi: "Seigneur mon Dieu , tu débarrasseras ma vie de la corruption". Mais le curé l'a un peu transformée, et dans ce registre, elle se traduit ainsi:
"Par la mort, Dieu débarrasse l’homme du poids du monde, de la corruption, (c’est-à-dire du péché), et lui ouvre les portes du Paradis"
Quant au dessin, il représente un catafalque, avec tous le matériel nécessaire au curé pour permettre au défunt d'être sûr d'entrer au Paradis: une petite marmite contenant de l'eau bénite, et un goupillon pour asperger l'eau bénite sur le cercueil, le tout encadré par 4 cierges. Même si le curé ne maîtrisait apparemment pas l'art de la perspective, son dessin reste quand même touchant, avec près de 250 ans de distance!

La deuxième citation provient du Registre des Baptêmes de l'année 1766. Pas de petit dessin cette fois, simplement ce texte:
"Corona senum filii filiorum
et gloria filiorum patres eorum
Proverb: Cap. XVII V.6"
Toujours issu de la Bible, cette fois du Livre des Proverbes, également dans l'Ancien Testament (chapitre 17, verset 6). On peut la traduire ainsi:
"Les parents tirent leur gloire de leur descendance , et les enfants de leurs ancêtres."
Décidément, ce curé était d'humeur poétique en cette fin d'année 1766!

Trouvé dans les registres paroissiaux du village de Cornimont, au coeur des montagnes vosgiennes, ces 2 citations bibliques, ainsi que ce dessin.

La première citation se trouve à la fin du registre des Sépultures de l'année 1766. Elle est accompagnée d'un dessin. Elle est en latin, alors que le reste du registre est bien en français.
"Sublevabis de corruptione vitam meam
Domine Deus meus
Jonæ Cap.II V.7"
Il s'agit d'une citation issue de l'Ancien Testament, plus précisément du Livre de Jonas, Chapitres II, Verset 7. Oui, c'est bien le même Jonas que celui qui finit dans le ventre d'une baleine. D'ailleurs, la citation provient du moment où Jonas, dans le ventre de sa baleine, envoie une prière à Dieu. Dans la Bible en français, elle est traduite ainsi: "Seigneur mon Dieu , tu débarrasseras ma vie de la corruption". Mais le curé l'a un peu transformée, et dans ce registre, elle se traduit ainsi:
"Par la mort, Dieu débarrasse l’homme du poids du monde, de la corruption, (c’est-à-dire du péché), et lui ouvre les portes du Paradis"
Quant au dessin, il représente un catafalque, avec tous le matériel nécessaire au curé pour permettre au défunt d'être sûr d'entrer au Paradis: une petite marmite contenant de l'eau bénite, et un goupillon pour asperger l'eau bénite sur le cercueil, le tout encadré par 4 cierges. Même si le curé ne maîtrisait apparemment pas l'art de la perspective, son dessin reste quand même touchant, avec près de 250 ans de distance!

La deuxième citation provient du Registre des Baptêmes de l'année 1766. Pas de petit dessin cette fois, simplement ce texte:
"Corona senum filii filiorum
et gloria filiorum patres eorum
Proverb: Cap. XVII V.6"
Toujours issu de la Bible, cette fois du Livre des Proverbes, également dans l'Ancien Testament (chapitre 17, verset 6). On peut la traduire ainsi:
"Les parents tirent leur gloire de leur descendance , et les enfants de leurs ancêtres."
Décidément, ce curé était d'humeur poétique en cette fin d'année 1766!
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
La page blanche 
Registre en ligne - Ancines (72), 1746

"Ceci est en blanc par l'abstraction du
scribe qui n'a pas assez prévu qu'il devait
y inscrire la sépulture suivante "

Registre en ligne - Ancines (72), 1746

"Ceci est en blanc par l'abstraction du
scribe qui n'a pas assez prévu qu'il devait
y inscrire la sépulture suivante "
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Ah les coup de foudre 
1690 - Senones (88)

AD S 1668 - 1701 vue 3/29

1690 - Senones (88)

AD S 1668 - 1701 vue 3/29
Un samedi 8 Juillet (1690) Claude André alias Urbain de viel moulin estant allez faucher en un bien pré lieu des (fernots) finage dudit lieu dès le matin et pênsant retourner pour diner environ les dix ou onze heures avant midy à ce quel'on a remarqué survint une grosse nuée à l'improviste qui l'obligea de se mettre à l'abry sous un poirier. Et plusieures personnes s'estant employées pour le chercher dès le dit jour on ne le trouva que jusqu'au lendemain dimanche dudit mois dès le matin, lequel fut trouvé mort estendu sous le poirier, et à ce que l'on a remarqué l'on jugé probablement qu'il l'avoit esté par un coup de tonnerre; Les Justices Royalles et foncières du Val d eSenone s'y estantes transportées, letout a esté reconnu jugé ainsi qu'il y est.
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1755 - Dainville-aux-Forges - Meuse

AD BMS 1738 - 1792 vue 94/265
1755 - Dainville-aux-Forges - Meuse

AD BMS 1738 - 1792 vue 94/265
L'an mil sept cent cinquante cinq le vingt septieme jour du mois d'avril est decedée par un coup de foudre sous un arbre du cimetière au sortir de l'office des filles agée de soixante neuf ans Marguerite Antoine fille pieuse. Son corps a été inhumé le 28e au cimetière de Dainville devant le portail avec les cérémonies accoutumées en présence de Nicolas Bataille et de J.B. Giraudot qui ont signez avec moi.
AUBERTIN P.curé
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Joce.F284 a écrit:Trouvé au milieu de l'année 1662, registre des baptêmes de St Priest en Jarez...
Recette pour faire mourir les
punaises faut prendre des ver????
oulebore (hellébore ?) noir au?? une demy
livre ???? le plein chaudron
d'eau commune le tout faire cuire
et en laver le lit.
A vous pour compléter le déchiffrage...
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
1685 - St Rome du Tarn (Registres paroissiaux (2E083014 08581602) - Acte d'abjuration
L'an mil six cents quatre vingt cinq et le dernier jour du mois de septembre dans l'Eglise paroissialle St Robert de privezac je soussigné Marcellin Antoine Caillou prestre religieux de la Compagnie de Jesus en vertu du pouvoir a moy donné par messieurs les grands vicaires généraux du vénérable chapitre de Rodez ay donné l'absolution du crime de lheresie à Guillaume Affre dict Rochefort natif de St Rome de Tarn, domestique de Monseigneur le comte de Caylus dans son château du dit Privezac, après avoir receu sa profession publique de foy qui la faicte fort librement et volontairement dans la dicte Eglise à l'entrée de la messe de paroisse, apres avoir esté suffisamment instruit par moy sur tous les articles de la foy sur lesquels il avoit eu du doubte; et la dicte profession a esté faict hautement en présence des paroissiens du dict Privezac et autres voisins du dict lieu, et mesme en présences de hauts et puissants seigneurs, Messire Melchior de Polignac, comte de Rioux et de Solignac Abbé et Baron de Montebourg, (prev..) de l'Eglise cathedralle de Nostre Dame du Puy, conseiller du Roy en ses conseils et sont haumosnier ordinaire. Messire Jean de Thubieres, de Grimoard, de Pestels et de le Seigneur comte de Caylus, Madame Marie Izabelle Polignac comtesse de Caylus, Me François Mazet curé du dict Privezac, Pierre Phalis preste hautmosnier du dict Jean comte de Caylus, noble Alexandre de Lapra, le Sieur Jean (..), le Sieur Pascal prestre (..) de N. Dame du Puy, le Sieur Jean de Rey et le Sieur Claude de Bricard de la (..) soubsignes. Le dict Guillaume Affre se soumettant à toutes les ordonnaces et edicts portés par la Majesté comme il (..) et promettant de vivre et mourir en la religion catholique Apostholique et Romaine. En foy de quoy le dict Affre (..) de signer a dict ne scavoir et moy en foy de ce...
Source: http://mes-racines.com
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Joce.F284 a écrit:Trouvé en épluchant la base Leonore (Médaillés de la Légion d'Honneur) à la recherche d'un ancêtre Noguès... J'ai juste mis un petit morceau car le dossier a été constitué en 1923...
???
Je sais pas chez vous...Mais chez moi on appelle ça un aveugle...Mai peut-être la pension versée aurait-elle coûté plus cher à L'Etat ? (oui je sais, je suis mauvaise langue...)
Dernière édition par Généadmin le Dim 25 Sep - 16:14, édité 1 fois
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
Découverte de cadavres - Assassinats 
1726 Dainville aux Forges (Meuse)

AD BMS 1723-1732 Vue 25/67

1726 Dainville aux Forges (Meuse)

AD BMS 1723-1732 Vue 25/67
L'an mil sept cent vingt six le sept décembre s'est trouvé au dessous du village de Dainville aux forges, un jeune homme dans l'eau après avoir esté assasiné qu'on avoit jetté dans les dittes eaues dépouillé tout nud et sans aucun habit, la tête cassée bras et jambes coupez et après que la visite en a esté faite par les juges et greffier de la ville de Gondrecourt et chirurgien juré au raport.
A part la prière et réquisition de la ditte justice a esté inhumé dans le cimetière de l'Eglise du dit lieu le neuf du dit mois ditte année; Hmme à nous inconnu.
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1735 - Dainville aux Forges

AD BMS 1733-1742 Vue 12/45

AD BMS 1733-1742 Vue 12/45
L'an mil sept cent trente cinq le quinze octobre a est inhumé dans le cimetière de la paroisse dud. Dainville le corps de Dominique Humbert que l'on a trouvé mort derrier le bois appelé le luat ayant sursoy un chapelet vétu de brun comme un garde chapelle paroissant avoir environ soixante et dix ans de stature ou grandeur de quattres pied six pouces de poil gris après que la justice dud. Dainville en a fait la Reconnaissance.
F. ROUYER - E.SERVA
Re: S'il te plait, raconte moi une histoire
COMME DANS LES CONTES…
Femme âgée d’environ cinquante ans, Cheveux grisatres, visage oblong, tenant un morceau de pain à la main, la tête couverte d’un chapeau de paille et d’une coiffre de toile blanche, vêtue d’un jupon de laine rayée, d’une chemise toile blanche, un mouchoir bleu par le col, une paire de souloir sans bas, ayant près d’elle une quenouille et un fuseau.

AD D 1797 - 1803 page 115/387
Quelle précision dans la description de cette femme nommée Marianne, jusque dans les accessoires : une quenouille et un fuseau !
Il s’agit pourtant de son acte de décès, collationné par Senequier, à Fréjus, le premier jour complémentaire de l’An VII (17 septembre 1799).
Femme âgée d’environ cinquante ans, Cheveux grisatres, visage oblong, tenant un morceau de pain à la main, la tête couverte d’un chapeau de paille et d’une coiffre de toile blanche, vêtue d’un jupon de laine rayée, d’une chemise toile blanche, un mouchoir bleu par le col, une paire de souloir sans bas, ayant près d’elle une quenouille et un fuseau.

AD D 1797 - 1803 page 115/387
Quelle précision dans la description de cette femme nommée Marianne, jusque dans les accessoires : une quenouille et un fuseau !
Il s’agit pourtant de son acte de décès, collationné par Senequier, à Fréjus, le premier jour complémentaire de l’An VII (17 septembre 1799).
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